Les serpents décoratifs, symboles du mystère et du glamour dans le design italien 70-80
Dans l’histoire des arts décoratifs, peu de motifs traversent les siècles avec autant de force que celui du serpent. De l’Antiquité aux maisons de haute joaillerie du XXe siècle, il incarne à la fois la renaissance, la métamorphose et une forme de puissance silencieuse. Dans les années 70-80, cette figure mythologique connaît une nouvelle ascension. Elle devient l’un des emblèmes du design italien, où nature, sensualité et extravagance se mêlent dans un langage visuel résolument moderne.

Au cœur de cette décennie, les créateurs italiens s’amusent à mélanger avec élégance sculpture et décoration. Comme chez Tommaso Barbi ou dans les ateliers spécialisés du nord de l’Italie, le serpent n’est plus un simple motif. Il devient statement piece, véritable totem. Lignes ondulantes, écailles hypnotiques et courbes sinueuses plaisent à ces designers qui revendique la liberté créative et le goût du spectaculaire, mêlant décor et mythologie.
La lampe cobra en céramique blanche et détails dorés, sélectionnée par Club Barbara, s’inscrit dans cette mouvance iconique. Avec sa silhouette sculpturale et son globe opalin qui semble émerger comme un fruit défendu, elle rappelle à la fois les créations décoratives italiennes des années 70-80 et la fascination mythologique du serpent. Une esthétique que l’on retrouve aussi dans certaines références majeures de la mode et de la joaillerie, telles que la ligne Serpenti de Bvlgari, où le reptile devient symbole de force et d’élégance.
Dans les intérieurs contemporains, ces pièces vintage incarnent une aura particulière. Elles apportent un accent mystérieux et glamour, presque cinématographique. Leur présence transforme un meuble, une console, ou un coin lecture en véritable décor précieux. Elles racontent une histoire, celle d’un design audacieux, inspiré du style Hollywood Regency, et deviennent véritable objet d’art.